Traitement par bandelette sous urétrale

L’incontinence urinaire à l’effort se définit par la perte d’urine involontaire lors d’un effort : éternuement, activité sportive, toux…

En cas d’échec de la rééducation des sphincters, une intervention chirurgicale est possible. Cela consiste en la mise en place d’une bandelette de tissu sous l’urètre pour la femme comme pour l’homme. Si la technique est maintenant ancienne et parfaitement validée pour la femme, avec un recul proche de 15 ans, la mise en place d’une bandelette chez l’homme est plus récente, avec un recul de 3 à 4 ans environ.

Un bilan urodynamique (examen médical composé de plusieurs tests afin de comprendre et déterminer l’origine de l’incontinence urinaire) est réalisé en préopératoire. Un contrôle endoscopique (exploration visuelle) de l’urètre et de la vessie pourra aussi être réalisé afin d’éliminer des anomalies à ce niveau.

Traitement de l’incontinence urinaire à l’effort par bandelette sous urétrale chez la femme et chez l’homme

L’incontinence urinaire à l’effort se définit par la perte d’urine involontaire lors d’un effort : éternuement, activité sportive, toux…

En cas d’échec de la rééducation des sphincters, une intervention chirurgicale est possible. Cela consiste en la mise en place d’une bandelette de tissu sous l’urètre pour la femme comme pour l’homme. Si la technique est maintenant ancienne et parfaitement validée pour la femme, avec un recul proche de 15 ans, la mise en place d’une bandelette chez l’homme est plus récente, avec un recul de 3 à 4 ans environ.

Un bilan urodynamique (examen médical composé de plusieurs tests afin de comprendre et déterminer l’origine de l’incontinence urinaire) est réalisé en préopératoire. Un contrôle endoscopique (exploration visuelle) de l’urètre et de la vessie pourra aussi être réalisé afin d’éliminer des anomalies à ce niveau.

En quoi consiste la pose d’une bandelette sous urétrale, les principes de l’intervention

L’anesthésie est générale ou loco-régionale (péridurale).  L’opération est réalisée par voie vaginale pour la femme et avec une incision au niveau du périnée (zone située entre l’anus et les parties génitales) pour l’homme. Une bandelette d’un tissu synthétique est ainsi placée sous l’urètre, sans tension pour la femme et avec une tension forte pour l’homme.

  • Il s’agit d’un acte pouvant générer un inconfort voir des douleurs durant quelques jours.
  • Une sonde vésicale peut être mise en place et sera alors retirée le lendemain de l’intervention.
  • L’hospitalisation est généralement de quelques heures (ambulatoire) ou de 24 heures.
  • Au décours de l’ablation de la sonde, il est normal que le jet urinaire soit un peu moins fort qu’antérieurement. Initialement, et parfois pendant quelques jours, les envies d’uriner peuvent être relativement rapprochées et impérieuses. Ce phénomène disparaît progressivement avec l’adaptation de la vessie.
  • Une consultation est prévue entre 1 à 2 mois après l’intervention.
  • Il est conseillé un repos d’environ 8 jours, sans activité physique importante.

Les effets secondaires possibles

  • Parfois des difficultés à bien vider la vessie, notamment chez la femme. Dans de rares cas, un geste vaginal sous courte anesthésie visant à modifier la tension de la bandelette peut être proposé (risque inférieur à 5 % des cas). 
  • Persistance de phénomènes impérieux pendant quelques semaines.
  • Survenue d’une infection urinaire.
  • Des douleurs ou plutôt un inconfort pendant quelques jours.
  • Le risque de plaie vésicale (chez la femme/voie rétro-pubienne) est rare et sans conséquence.

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