Infection urinaire : Symptômes & Traitement - Hommes et Femmes

L’infection urinaire est une pullulation bactérienne entrainant une souffrance de l’organe, responsable de symptômes locaux ou généraux.

Les infections urinaires représentent le deuxième site d’infection bactérienne après les infections broncho-pulmonaires.

Infection urinaire et prostatique

L’infection urinaire est une pullulation bactérienne entrainant une souffrance de l’organe, responsable de symptômes locaux ou généraux.

Les infections urinaires représentent le deuxième site d’infection bactérienne après les infections broncho-pulmonaires.

Physiopathologie

Le plus souvent, les symptômes sont : la fièvre, des douleurs d’une fosse lombaire ou des brûlures urétrales.

L’examen cytobactériologique des urines (ECBU) permet d’établir un diagnostic avec certitude et d’isoler la bactérie cause de l’infection.

Elle est contingentée en infection du haut ou du bas appareil urinaire.

Les différents types d’infections urinaires

Infections urinaires masculines

Appelée aussi prostatite aiguë, elle associe fièvre, douleurs pelviennes et gène urinaire.

Le diagnostic de la prostatite repose sur un ECBU.

Une échographie des voies urinaires est souvent nécessaire pour apprécier le retentissement de l’infection sur la prostate.

L’antibiothérapie est donnée pour une durée de 10 à 14 jours

En cas de traitement insuffisant, il existe un risque de passage à la chronicité.

Infection du haut appareil urinaire : pyélonéphrite

Les infections hautes aussi appelées pyélonéphrites touchent le rein. Elles se manifestent par de la fièvre et des douleurs lombaires.

Le diagnostic repose sur l’ECBU et doit être complété par une échographie rénale pour éliminer une dilatation des cavités pyélocalicielles.

La prise d’antibiotiques est nécessaire, adaptée à l’antibiogramme, pour une durée totale de 10 à 14 jours.

La pyélonéphrite obstructive nécessite un drainage des urines en urgence, au bloc opératoire avec la pose d’une sonde JJ afin de permettre une vidange rénale.

La cause de l’obstruction (lithiase, compression extrinsèque, tumeur de l’uretère…) sera toujours traitée secondairement. Un ECBU de contrôle pourra éventuellement être proposé.

Infection urinaire basse : cystite

La cystite est une maladie fréquente. La gêne est nettement plus modérée avec une faible fièvre mais surtout des brûlures lorsque le patient urine.

L’ECBU n’est pas nécessaire.

Aucune imagerie n’est requise. Le risque de pyélonéphrite aiguë est minime. La prise d’antibiotique en première intention se prend en prise unique.

Certaines cystites aiguës sont à risque de complication. Un ECBU doit être réalisé. Le principe fondamental est de différer chaque fois que possible l’antibiothérapie pour prescrire un traitement d’emblée adapté à l’antibiogramme.

Une cystite est considérée comme récidivante s’il y a eu au moins quatre épisodes pendant une période de 12 mois.

Il s’agit d’infections itératives par des bactéries souvent liées à des facteurs favorisants, notamment les relations sexuelles, une hydratation insuffisante, une constipation, la ménopause… Toutefois, il existe exceptionnellement des anomalies urologiques ou gynécologiques sous-jacentes.

Des mesures peuvent être proposées pour limiter les récidives : hydratation suffisante, ne pas se retenir d’uriner, réguler le transit intestinal, arrêt des spermicides s’ils sont utilisés. La canneberge peut également être proposée. Les œstrogènes en application locale peuvent être proposés en prévention des cystites récidivantes chez les femmes ménopausées.

Les praticiens