Cystectomie radicale avec remplacement vésical

La cystectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie. Elle est pratiquée le plus souvent en cas de cancer de la vessie ou chez les patients qui subissent un dysfonctionnement de cet organe ou des polypes vésicaux (tumeurs sur la vessie).

En plus de la vessie, l’intervention implique généralement le retrait de la prostate chez l’homme et de l’utérus chez la femme.

Après le retrait de la vessie, il est nécessaire de mettre en place un système afin d’évacuer l’urine produite par les reins.

La cystectomie radicale avec remplacement vésical, ou ablation de la vessie

La cystectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie.Elle est pratiquée le plus souvent en cas de cancer de la vessie ou chez les patients qui subissent un dysfonctionnement de cet organe ou des polypes vésicaux (tumeurs sur la vessie).

En plus de la vessie, l’intervention implique généralement le retrait de la prostate chez l’homme et de l’utérus chez la femme.

Après le retrait de la vessie, il est nécessaire de mettre en place un système afin d’évacuer l’urine produite par les reins.

En quoi consiste la cystectomie, les principes de l'intervention

L’anesthésie est générale

À la Clinique Urologique Nantes-Atlantis, cette opération est réalisée par voie coelioscopique. 

Après le retrait de la vessie, deux anses intestinales (intestin grêle), sont isolées et permettront la confection d’une poche qui sera raccordée en bas à l’urètre et en haut aux uretères. Le circuit de l’urine est donc préservé et le patient peut uriner par les voies naturelles, comme avant.

Cependant, la création d’une nouvelle vessie artificielle n’est pas toujours possible. Alors, une dérivation cutanée (poche extérieure portée en permanence) sera réalisée. Dans ce cas, le patient devra réaliser la vidange des urines manuellement.

Le chirurgien discutera bien sûr avec le patient de la technique la plus adaptée lors de la consultation chirurgicale.

 

Après l'opération

 
  • Lors de l’intervention, seront mises en place : deux sondes urétérales, une sonde vésicale et un drain intra-abdominal.
  • La sonde vésicale sera laissée en place 12 jours en moyenne.
  • Les sondes urétérales seront retirées aux 10-11ème jours environ.
  • L’hospitalisation est donc en moyenne de 1 (sortie alors en hospitalisation à domicile) à 2 semaines.
  • Une consultation est prévue 2 mois après l’intervention.
  • L’activité physique devra être reprise progressivement par la suite, au fil des semaines.

La restauration du confort mictionnel évolue volontiers sur plusieurs semaines, la récupération de la continence dans la journée étant habituellement assez rapide (quelques jours).

La nuit, le problème est différent dans la mesure où il est plus difficile de contrôler ses sphincters (du fait du sommeil). Il est donc impératif de veiller à vider sa vessie plusieurs fois dans la nuit, et ce à heures fixes, au début au moins. Si ces précautions ne sont pas prises, des fuites peuvent survenir.

Au fil du temps, du fait de l’augmentation naturelle du volume de la vessie, 1 ou 2 levers par nuit peuvent être suffisants.

Les effets secondaires possibles

  • Des envies fréquentes d’uriner pendant quelques heures après le retrait de la sonde vésicale.
  • Une infection urinaire pourra nécessiter un traitement antibiotique de quelques jours.
  • Une incontinence urinaire le plus souvent de courte durée. Les cas d’incontinence permanente sont rares.
  • Pour l’homme, les troubles de l’érection sont en revanche fréquents, souvent supérieurs à 50%. Des traitements pourront par la suite être proposés.
 
À distance, une mauvaise vidange de la vessie, si elle compromet le confort mictionnel ou le fonctionnement des reins, pourra nécessiter le recours à la réalisation d’auto-sondages.

Les praticiens