Urologie pédiatrique Nantes Atlantis Saint-Herblain

La Clinique Urologique Nantes-Atlantis est équipée de tout le matériel chirurgical et endoscopique nécessaire à une pratique moderne de l’Urologie pédiatrique. Elle met un point d’honneur à entourer les enfants et leurs parents pour le diagnostic, le suivi, et surtout la préparation d’une intervention chirurgicale si elle est nécessaire.

L’urologue et l’anesthésiste vous expliquerons l’intervention, avec l’aide de l’équipe paramédicale.

Lors de la consultation pré-anesthésique, une infirmière spécialisée explique à votre enfant par le jeu comment va se dérouler l’hospitalisation afin de l’appréhender au mieux.

Un livret sous forme de BD sera également remis à votre enfant avec des explications simplifiées.

Pour certains apprentissages, l’avis d’une infirmière spécialisée vous sera donné. (Urostim, autosondages…)

Urologie pédiatrique

La Clinique Urologique Nantes-Atlantis est équipée de tout le matériel chirurgical et endoscopique nécessaire à une pratique moderne de l’Urologie pédiatrique. Elle met un point d’honneur à entourer les enfants et leurs parents pour le diagnostic, le suivi, et surtout la préparation d’une intervention chirurgicale si elle est nécessaire.

L’urologue et l’anesthésiste vous expliquerons l’intervention, avec l’aide de l’équipe paramédicale.

Lors de la consultation pré-anesthésique, une infirmière spécialisée explique à votre enfant par le jeu comment va se dérouler l’hospitalisation afin de l’appréhender au mieux.

Un livret sous forme de BD sera également remis à votre enfant avec des explications simplifiées.

Pour certains apprentissages, l’avis d’une infirmière spécialisée vous sera donné. (Urostim, autosondages…)

Les particularités de l’enfant sont bien connues de l’équipe de la Clinique Urologique Nantes-Atlantis. Les principales interventions pédiatriques y sont réalisées chaque jour.

La plupart du temps, ces interventions sont réalisées en ambulatoire permettant une sortie le jour même. La prise en charge de la douleur est une priorité avec une gestion post-opératoire et également des anesthésiques locaux qui permettent le retour à la maison dans les meilleures conditions.

Quelles sont les pathologies que nous traitons ?

Ectopie

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Hernie Inguinale

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Phimosis

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Urgences

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Ectopie (cryptorchidie)

Embryologiquement, le testicule qui se forme en intrapéritonéal descend jusque dans la bourse, position indispensable pour son développement futur (production hormonale, fertilité et surveillance clinique).
Dans certains cas, le ou les testicules stoppent leur migration et cela nécessite une intervention afin de les placer dans la bourse, sans traction, en décrochant leurs attaches.

Cette intervention se déroule sous anesthésie générale, en ambulatoire avec une incision à côté du pubis et si besoin au niveau de la bourse, avec des suites peu douloureuses.

Hernie Inguinale / Hydrocèle

Chez l’enfant, ces maladies sont liées à la persistance d’un canal qui aurait dû se fermer à la naissance (canal péritonéo-vaginal) et qui fait communiquer l’intérieur de la cavité abdominale avec le contenu de la bourse.

L’hydrocèle est une collection de liquide clair sécrété par une membrane qui recouvre le testicule (la vaginale). Cela se traduit par une augmentation de volume de la bourse. Il s’agit d’une pathologie bénigne.

La hernie inguinale est également liée à la persistance de ce canal et se traduit aussi par une augmentation de volume de la bourse. Pour la correction de la hernie de l’aine, le cordon inguinal est libéré de ses attaches et le canal péritonéo-vaginal, qui est à l’origine de la hernie chez l’enfant, est fermé à son origine.

L’intervention a lieu sous anesthésie générale, en ambulatoire avec une incision du pli de l’aine et des suites simples, peu douloureuses.

Traitement du phimosis : plastie, circoncision, levée d’adhérences

Le phimosis est fréquent et concerne environ 5% des jeunes garçons.
L’anneau du prépuce étant trop serré, le gland est difficilement décalottable. Une opération plastique peut donc être réalisée à ce niveau.

L’intervention vise à agrandir l’anneau du prépuce dont le caractère serré est à l’origine de l’impossibilité de décalotter. Cet anneau est incisé verticalement sur sa face dorsale et suturé horizontalement. Ici, on n’enlève pas la totalité du prépuce.

La circoncision (ou posthectomie) consiste à retirer tout le prépuce. Le gland est ainsi en permanence découvert.

L’anesthésie est générale, en ambulatoire. Il s’agit d’un acte généralement peu douloureux. Les fils mis en place sont spontanément résorbables.

URGENCES

Torsion du testicule

La torsion du testicule est une urgence et est généralement très douloureuse. Ce diagnostic est bien connu de nos confrères en médecine de ville et à la moindre hésitation l’enfant (parfois l’adulte) est adressé en urgence.

Le testicule paraît généralement ascensionné vers la base de la bourse. On peut parfois noter des douleurs spontanément régressives déjà constatées antérieurement. Une manœuvre de détorsion peut être réalisée en première approche, ce qui permet une diminution rapide des douleurs. Ensuite, une intervention chirurgicale est indispensable pour une exploration scrotale et une fixation du testicule en cause et, possiblement aussi, de l’autre testicule.
Le retrait du testicule peut aussi être réalisé en cas de nécrose testiculaire pouvant être liée à une torsion repérée tardivement

Reflux vésico-urétéral

Le reflux d’urine de la vessie vers les uretères et les reins est évoqué en cas d’infections urinaires fébriles, à répétition.

En l’absence d’amélioration spontanée (sous traitement antibiotique prolongé) ou en cas de reflux important, une correction chirurgicale s’impose. Une chirurgie ouverte ou une intervention endoscopique par le canal de l’urètre (canal naturel) sont possibles.

L’anesthésie est générale et nécessite souvent une hospitalisation.

L’intervention peut être réalisée par voie endoscopique, et consiste alors à injecter une substance (macro plastique) sous l’orifice de l’uretère refluant, dans la vessie. Ceci permet de lutter contre le reflux d’urine vers l’uretère en amont. Cette intervention peut être répétée dans le temps.

En ce qui concerne l’intervention chirurgicale classique, elle est réalisée par une incision horizontale juste au-dessus du pubis de quelques cm de long. Cette incision sera rapidement invisible et disparaîtra dans les poils pubiens, n’entraînant donc aucun préjudice esthétique secondaire. La vessie est ouverte et les uretères sont réimplantés selon un procédé anti-reflux.

Il s’agit d’un acte généralement peu douloureux. Une sonde vésicale est laissée en place 3 à 4 jours en moyenne. La sonde urétérale sera retirée elle aussi au 3-4ème jour environ. L’hospitalisation est en moyenne de 5 à 6 jours.
Une consultation est à prévoir 2 à 3 mois après l’intervention.

Les pathologies non chirurgicales

Les troubles urinaires, les infections et les calculs urinaires sont des pathologies moins fréquentes chez l’enfant que chez l’adulte, mais les praticiens sont aussi attentifs à leur diagnostic et traitement.

Des traitements médicamenteux, mais aussi des conseils diététiques peuvent être nécessaires (calculs urinaires : lien prise en charge de l’adulte).

Certains types de rééducation, comme l’Urostim, peuvent être utiles, notamment pour des symptômes urinaires comme l’hyperactivité vésicale qui se traduit par des envies fréquentes d’uriner. Pour les enfants : 70% d’amélioration.

Une prise en charge spécifique pour les enfants hospitalisés

Depuis de nombreuses années, la Clinique Urologique Nantes-Atlantis s’engage dans l’humanisation des soins en pédiatrie.

Les enfants ne sont pas des adultes miniatures, leur prise en charge doit donc être adaptée à leurs besoins et à leur développement psychologique.

Les équipes soignantes ont donc mis en place un accueil particulier pour diminuer l’anxiété des enfants et de leurs parents avant leur opération et rendre l’hospitalisation plus sereine pour tous.

Les espaces ludiques font le lien entre ce qui est connu et rassurant pour l’enfant et la nouvelle situation de son hospitalisation.

Dès les consultations, les salles d’attente sont équipées de tableaux d’activités muraux et de petites bibliothèques. Ensuite, dans le service d’ambulatoire, un espace « livres et jeux » est installé.

Il permet de mettre en place une relation de confiance avec les enfants au moment de leur arrivée, d’associer l’hospitalisation à une image positive (découverte d’un nouveau livre ou d’un jeu amusant) et d’aider à faire passer plus sereinement les moments d’attente pré ou post-opératoire.

 

À la Clinique Urologique Nantes-Atlantis, des consultations d’information par le jeu sont proposées aux jeunes patients après leur visite chez l’anesthésiste environ 8-10 jours avant l’intervention.

Lors de cette séance, l’infirmier(ère) explique le déroulement de l’hospitalisation avec des personnages Playmobil.

Cela permet à l’enfant de mieux comprendre les différents lieux et les différents temps du parcours de soins. Par exemple quand il va quitter ses parents et quand il les retrouve.

Puis il peut réaliser la préparation, la prémédication et l’endormissement sur une poupée « préopératoire ».

Il peut aussi visualiser et manipuler le matériel médical sur une poupée « post-opératoire ».

Enfin, cette consultation permet de donner, à l’enfant et à ses parents des supports d’information (livret « Ton hospitalisation à la clinique », passeport ambulatoire, conseils post-opératoires…).

C’est aussi un moment propice pour les encourager à poser des questions et les rassurer si nécessaire afin de créer un contexte serein pour la réalisation des soins

L’hospitalisation se passe mieux pour l’enfant quand il a moins peur. Pour cela, il faut installer une relation de confiance et même de partenariat avec l’enfant.

Pour mieux le connaître, les soignants utilisent un questionnaire rempli par l’enfant lui-même. Il y raconte ses centres d’intérêt, sa famille et ses éventuelles peurs.

L’équipe soignante recherche aussi son consentement et sa participation et lui laisse un maximum de choix à toutes les étapes de l’hospitalisation. Il peut, par exemple, personnaliser le masque qui va servir à l’endormir avec des gommettes ou encore choisir s’il veut aller au bloc opératoire dans les bras de ses parents ou dans son lit.

Pendant les soins, les infirmiers(ères) se servent d’outils de distraction (baguettes à paillettes, sabliers à bulles, aquarium à méduses…) et invitent les parents à être partenaires du jeu. La douleur est ainsi atténuée voire absente.

À la fin, les enfants sont valorisés en recevant un diplôme du courage.

Un appel est aussi systématiquement réalisé par un(e) infirmier(ère) le lendemain de l’intervention pour prendre des nouvelles de l’enfant et répondre aux éventuelles questions.

Les praticiens