Neuromodulation des racines sacrées ou pacemaker vésical

Certains troubles urinaires peuvent bénéficier de la stimulation de certains nerfs situés au niveau du bas du dos et appartenant au groupe des racines sacrées. Ces nerfs modulent les besoins d’uriner. La Neuromodulation des racines sacrées est l’équivalent d’un pacemaker vésical.

Les patients présentant des besoins fréquents d’uriner, des envies impérieuses (allant parfois jusqu’à des fuites urinaires), ou à l’inverse des rétentions urinaires, peuvent bénéficier de cette prise en charge. Cela peut aussi concerner des patients présentant des douleurs pelviennes ou du périnée.

Cette thérapeutique ne sera malgré tout proposée qu’après échec d’un traitement médical ou d’une rééducation et après contrôle endoscopique (exploration visuelle) de l’urètre et de la vessie afin de s’assurer de l’absence d’anomalie de la vessie associée.

Neuromodulation des racines sacrées ou pacemaker vésical

Certains troubles urinaires peuvent bénéficier de la stimulation de certains nerfs situés au niveau du bas du dos et appartenant au groupe des racines sacrées. Ces nerfs modulent les besoins d’uriner. La Neuromodulation des racines sacrées est l’équivalent d’un pacemaker vésical.

Les patients présentant des besoins fréquents d’uriner, des envies impérieuses (allant parfois jusqu’à des fuites urinaires), ou à l’inverse des rétentions urinaires, peuvent bénéficier de cette prise en charge. Cela peut aussi concerner des patients présentant des douleurs pelviennes ou du périnée.

Cette thérapeutique ne sera malgré tout proposée qu’après échec d’un traitement médical ou d’une rééducation et après contrôle endoscopique (exploration visuelle) de l’urètre et de la vessie afin de s’assurer de l’absence d’anomalie de la vessie associée.

En quoi consiste la Neuromodulation des racines sacrées, les principes de l’intervention

Un bilan urodynamique (examen médical composé de plusieurs tests afin de comprendre et déterminer l’origine de l’incontinence urinaire) est réalisé en préopératoire.

Une simple sédation (apaisement grâce à des médicaments) peut être réalisée, complétée par une anesthésie locale. Une anesthésie générale peut aussi être proposée.

L'intervention est réalisée en 2 temps

  1. On commence par réaliser un test thérapeutique pour vérifier l’efficacité de la Neuromodulation sur les troubles urinaires. Cela consiste, sous anesthésie générale, à implanter une électrode de stimulation (reliée à un boîtier externe) dans le bas du dos du patient. Cela délivrera des impulsions électriques. Cette électrode est laissée en place généralement une semaine ou plus afin de juger de la qualité des mictions (évacuation des urines) sous stimulation. Il est impératif de remplir de façon détaillée un « catalogue mictionnel » (noter lorsque l’on va uriner) pour juger de la réponse au traitement.
  2. L’efficacité de la thérapie est ainsi démontrée en phase de stimulation. Si la continence (contrôle de l’urine) est améliorée à plus de 50%, on estime que le test est positif et que la Neuromodulation fonctionne. Ainsi, le chirurgien mettra en place le système définitif. L’électrode est reliée à un stimulateur (pacemaker vésical), positionné dans la partie haute de la fesse, sous la peau. Cette mise en place est aussi réalisée sous courte sédation.
    En l’absence de réponse favorable pendant la période de test, le matériel utilisé est retiré, sous anesthésie locale généralement.

Après l'opération

  • Il s’agit d’un acte généralement peu ou pas douloureux.
  • L’hospitalisation est généralement réalisée en ambulatoire, tant pour le test que pour la mise en place du boîtier de Neuromodulation.
  • Les risques d’infections sont rares, estimés entre 3 et 4%, mais pourraient faire retirer le matériel mis en place.
  • La durée de vie du stimulateur est en moyenne de 5 ans. Il sera ensuite remplacé.
  • Le suivi est réalisé par le chirurgien et par l’infirmière de consultation.

Les praticiens