Les calculs urinaires

Les calculs urinaires sont fréquents (5 à 10% de la population) et volontiers récidivants, pouvant évoluer de longues années sans symptôme tout comme nécessiter un traitement en urgence.

Ils sont le plus souvent situés au niveau du haut appareil urinaire (cavités pyélocalicielles, uretères), mais peuvent également se développer dans la vessie dans certains cas particuliers.

Toute l’équipe de la Clinique Urologique Nantes-Atlantis est formée à traiter en priorité la douleur en cas de crise aiguë, appelée crise de colique néphrétique, et à intervenir si besoin sans délai.
Ainsi un circuit ultra-court de prise en charge a été mis en place : de l’accueil (en consultation ou en hospitalisation) au traitement de la douleur, jusqu’à l’intervention chirurgicale si nécessaire. Si elle est associée à de la fièvre, cette crise est également prise en charge en urgence.

Les calculs urinaires

Les calculs urinaires sont fréquents (5 à 10% de la population) et volontiers récidivants, pouvant évoluer de longues années sans symptôme tout comme nécessiter un traitement en urgence.

Ils sont le plus souvent situés au niveau du haut appareil urinaire (cavités pyélocalicielles, uretères), mais peuvent également se développer dans la vessie dans certains cas particuliers.

Toute l’équipe de la Clinique Urologique Nantes-Atlantis est formée à traiter en priorité la douleur en cas de crise aiguë, appelée crise de colique néphrétique, et à intervenir si besoin sans délai.
Ainsi un circuit ultra-court de prise en charge a été mis en place : de l’accueil (en consultation ou en hospitalisation) au traitement de la douleur, jusqu’à l’intervention chirurgicale si nécessaire. Si elle est associée à de la fièvre, cette crise est également prise en charge en urgence.

Ensuite, 2 situations sont à distinguer :

La prise en charge à court terme : dans 80% des cas en ville, avec bilan d’imagerie (scanner le plus souvent) et traitements médicamenteux aidant l’expulsion des calculs.
Dans certains cas de douleurs persistantes, ou de calculs trop volumineux, une prise en charge chirurgicale peut être nécessaire et l’urologue vous expliquera le traitement le plus adapté en fonction de votre calcul.

La prise en charge au long cours : principalement pour limiter le risque de récidive de près de 60% à 10 ans.

Les principaux traitements des calculs rénaux et urétéraux

1- La lithotritie extracoroprelle (LEC)

Les calculs du rein et de certaines parties de l’uretère peuvent être fragmentés par des ondes de choc délivrées par un appareil appelé lithotripteur extracorporel.

L’intervention se déroule sous anesthésie générale, en ambulatoire.

Dans un premier temps, un examen bactériologique des urines (ECBU) et une radio de l’abdomen ou un scanner sont réalisés afin de s’assurer de l’absence d’infection urinaire et de la position du calcul. 

Ensuite, le patient est en position allongée, une membrane remplie d’eau au contact du dos, permettant d’assurer la transmission des ondes de choc que l’on focalise sur le calcul. Les ondes de choc sont ensuite appliquées en augmentant progressivement leur puissance. La séance dure de 20 à 45 minutes en moyenne et les suites sont généralement simples, et peu douloureuses, avec parfois un peu de sang dans les urines.

2- Urétéroscopie rigide ou souple, laser, pose de sonde

L’urétéroscopie rigide peut être réalisée s’il y a un ou plusieurs calculs dans l’uretère, le canal dans lequel chemine l’urine entre le rein et la vessie. Si ces calculs ne s’expulsent pas de manière spontanée (en urinant), on remonte par les voies naturelles afin de les extraire.

Une urétéroscopie souple peut-être réalisée pour le traitement de certains calculs du rein. Une sonde urétérale (sonde JJ) peut-être mise en place dans un premier temps, quelques jours avant, pour « préparer » l’uretère et ainsi permettre la montée de l’urétéroscope souple au niveau des cavités rénales plus facilement. La fragmentation des calculs est réalisée par ultrasons, énergie balistique ou par fragmentation laser.

L’anesthésie est générale et l’hospitalisation est de quelques heures en ambulatoire.

3- Néphrolithotomie percutanée

Parfois, les calculs sont trop volumineux pour pouvoir être traités exclusivement par ondes de choc (LEC) ou par les voies naturelles (urétéroscopie) et nécessitent d’être fragmentés et retirés par voie percutanée, par une petite incision dans le bas du dos.

L’anesthésie est générale et une hospitalisation de quelques jours est parfois nécessaire.

Éviter les récidives, règles hygiéno-diététiques

Après le traitement de la phase aiguë, l’urologue vous guidera pour réaliser un bilan sanguin et urinaire à la recherche des éventuelles causes qui favorisent la formation des calculs, parfois avec l’aide de consultations couplées avec un néphrologue. Une analyse du calcul (qu’il suffira de déposer dans votre laboratoire habituel, avec ordonnance du médecin) sera réalisée.

Le plus souvent, des règles hygiéno-diététiques seront mises en place, avec notamment une hydratation plus importante et certaines modifications des habitudes alimentaires.

Les praticiens